Formation en Suivi Environnemental dans le cadre du projet PRIASO

Formation en Suivi Environnemental dans le cadre du projet PRIASO

L’Etat Malagasy avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) met en œuvre le Projet de Réhabilitation des Infrastructures Agricoles de la Région Sud-Ouest ou PRIASO. Sous tutelle du Ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage (MPAE), ce projet vise à « Améliorer les conditions socio-économiques des populations de la Région Sud-ouest de Madagascar tout en améliorant la productivité agricole et les revenus des producteurs ».

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Depuis la conception du projet, il a été connu que les travaux s’inscrivant dans le cadre du projet PRIASO sont susceptibles d’avoir des impacts environnementaux ou sociaux défavorables spécifiques de moyenne importance, ce qui nécessite la mise en place d’un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES).

Ainsi, le projet PRIASO a conçu le PGES qui préconise des mesures d’atténuation et de compensation des impacts négatifs, des actions d’Information d’Education et de Communication sur les bénéficiaires et enfin un programme de formation et de renforcement de capacité sur l’évaluation environnementale et le suivi.

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C’est dans ce contexte qu’a été organisée durant le mois de février 2018 à Toliara, la formation en « Procédures d’Evaluation Environnementale et Sociale, Gestion Environnementale et Sociale et Suivi Environnemental dans le cadre du projet PRIASO».

La formation devrait ainsi permettre aux acteurs chargés du suivi et du contrôle de la mise en oeuvre du PGES de comprendre entre autres le fonctionnement d’un système de gestion environnementale et sociale du projet, et de bien assurer le suivi environnemental durant l’exécution des travaux de réhabilitation des infrastructures.

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La diversité des participants fait qu’il a été plus pertinente de faire la formation en deux vagues, soit en deux groupes. Le premier groupe a réuni une quinzaine d’acteurs issus des services techniques du Ministère aussi bien au niveau central que régional (DRAE) ainsi que des responsables auprès du projet PRIASO et du projet d’extension du périmètre de Bas Mangoky.

La seconde vague a compris les collectivités territoriales décentralisées, composées par les maires des Communes d’intervention du projet et les responsables des associations des usagers de l’eau.

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L’atelier de formation s’est ainsi tenu en deux sessions de cinq jours. Chaque session a compris plusieurs thématiques, à savoir : introduction à l’environnement, cadre juridique et réglementaire du projet, évaluation environnementale, procédure nationale de l’évaluation environnementale, procédure d’évaluation environnementale de la BAD, méthode d’évaluation environnementale, suivi environnemental, audit environnemental et système d’information environnementale.

Tous les modules ont été conçus de façon à refléter les principaux objectifs du Projet. Les deux interventions ont permis de placer la formation dans son contexte et s’articulent autour des besoins et des vécus des différents acteurs.

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La pratique sur le terrain a été effectuée dans le périmètre de Taheza à Bezaha où ont eu lieu d’importants travaux de réhabilitation d’infrastructures hydro-agricoles. Il s’agit de la reconstruction d’un barrage ainsi que des canaux principaux d’irrigation d’une vingtaine de kilomètres.

La visite sur terrain consistait à réaliser des constats physiques suivis de discussions. Ont été donc visités et constatés les bases vie, les gîtes d’emprunt, les bassins versants attenants directement les ouvrages, les sites de décharge et de dépôts des matériaux, etc.

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2 réflexions au sujet de « Formation en Suivi Environnemental dans le cadre du projet PRIASO »

  1. De nombreux ouvrages de rétention d’eau généralement pour l’irrigation sont tombés en désuétude et ne fonctionnent plus ou presque. Parmi les problèmes oubliés lors du Projet de construction est l’intéressement collectif de la population non seulement à ses bénéfices, mais surtout à ses entretiens et leur gestion durable. Il faudrait que le Système d’Information « environnementale » intègre la formation et le suivi de responsables désignés par toute la population des zones concernées (bassin versant mais aussi les ouvrages secondaires et tertiaires) . Toutefois ce système ne peut fonctionner que si les communications sont effectuées et surtout transmises en temps réel aux décideurs. EN AFrique, des petits groupements ont été créés par de jeunes privés nationaux pour mettre en place des réseaux de communications pas par inter,net et/ou par tablette et i-phones.

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